9 Avril 2018
Albert, Alexis, Jean-Baptiste DAUBREGE voit le jour le mardi 6 juin 1882 à 2h à Merlimont.
Il est le fils légitime de Hilarion DAUBREGE dit Pétro, employé des contributions directes, âgé de 33 ans et de Rose, Alida, Émelie GUILBERT dite Claude, âgée de 33 ans.
Sont présents lors de la déclaration de naissance:
Jean-Baptiste DAUBREGE (Officier d'état civil).
Hilarion DAUBREGE (Déclarant), 33 ans
Henri QUENEHEM (Présent), 32 ans, instituteur.
Auguste VINCENT (Présent), 58 ans, rentier
Parcours militaire:
Classe de mobilisation: 1902
Matricule de recrutement: 753 au bureau de Dunkerque
Sergent au 9ème bataillon de chasseurs à pieds
Albert DAUBREGE est décédé le jeudi 2 mars 1916*, à l'âge de 33 ans, à Minaucourt-le-Mesnil-lès-Hurlus (Marne).
NB: très peu d'informations sur son parcours militaire dû a la disparition des registres matricule dans le département du Nord.
* Ce jour là.......Transcription du journal de marche du 9ème B.C.P (par Olivier Luton)
Dans la nuit du 1er au 2 mars, le bataillon relève dans les tranchées qui se tournent au Sud du Bois allongé et du bois Jaune Brulé 2 bataillons du 87eme d’infanterie. Le 2ème bataillon, reçoit l’ordre d’attaquer droit devant lui, à gauche du 120ème qui attaque de son coté. Trois Compagnies doivent déboucher des tranchées par vagues successives.
L’attaque débouche à 14 heures, après un violent bombardement, malheureusement, le tir de l’artillerie trop long, n’a pas détruit les tranchées de la 1ère ligne allemandes, et dès que les chasseurs se portent en avant ils sont accueillis par une fusillade très nourrie par des mitrailleuses et canons-revolvers. La 1ère vague est presque entière anéantie. La 2ème se porte en avant néanmoins avec beaucoup d’entrain et quelques officiers et chasseurs parviennent même jusque dans les tranchées ennemies mais ne peuvent s’y maintenir. La zone du 80ème séparant nos tranchées des tranchées allemandes étant balayée par un feu violent, les 3 compagnies d’attaque, qui ont subi de très lourdes pertes, sont finalement ramenées dans leurs tranchées où elles se reforment. Le commandement de la brigade prescrit de reprendre l’opération, après une nouvelle préparation par l’artillerie, qui doit avoir lieu à 18 heures. Mais cet ordre ne parvient au commandement du bataillon qu’à 18h10, trop tard par conséquent pour qu’on profite de la préparation d’artillerie. Le commandant du 9ème bataillon décide alors d’attendre la nuit et d’attaquer une attaque par surprise. Cette opération est faite à 20 heures par les 6 compagnies qui n’ont pas encore été engagées, mais la nuit, par suite de la lune, étant très éclairé, et l’ennemi étant sur ses gardes, ce nouvel assaut est arrêté.
Une portion, cependant assise jusqu’aux fils de fer du Bois allongé et commence à les couper, mais sous les hommes de ce groupe étant tués ou blessés, on ne parvient pas à franchir ce réseau. Insister ne pourrait aboutir qu’à faire tuer du monde. Les compagnies se reforment dans les tranchées de 1ère ligne.
Sources: Etat civil de Merlimont
Ministère des armées