12 Juin 2018
Félix, Joseph, Henri GUILBERT voit le jour le dimanche 1er septembre 1889 à 7h à Merlimont - Le bout d'Erlot.
Il est le fils légitime de Pierre, Joseph GUILBERT, cultivateur, âgé de 26 ans et de Marie, Adolphine TROUDE, couturière, âgée de 28 ans.
Sont présents :
Benoît WACONGNE (Officier d'état civil)
Pierre, Joseph GUILBERT (Déclarant)
Pierre GUILBERT (Présent), 45 ans, marin
Jean-Baptiste, Laurent WACONGNE (Présent), 45 ans, marin
Félix sera cultivateur.
Parcours militaire:
Classe de mobilisation: 1909
Matricule de recrutement: 3059
Incorporé au 33ème régiment d'infanterie à Arras.
Arrivé au corps le 4 octobre 1910 sous le matricule 2013 et soldat de 2ème classe.
Nommé 1ère classe le 14 juillet 1912.
Certificat de bonne conduite accordé.
Passé dans la disponibilité de l'armée active le 25 septembre 1912.
Rappeler à l'activité le 3 août 1914.
Incorporé au 33ème régiment d'infanterie sous le matricule 05789.
Tué à l'ennemi le samedi 9 janvier 1915 à Le Mesnil lès Hurlus (Marne).
Cette semaine là, ce jour là………………………….. au 33ème R.I
Du 31 décembre 1914 au 08 janvier 1915, le régiment est employé à l’aménagement du terrain et à des reconnaissances en prévision d’une attaque prochaine.
Alors que les Régiments s’organisent, une réaction ennemie a lieu sur le front de la 34ème division, dans la nuit du 7 au 8 janvier, vers 23 heures.
Après un violent bombardement qui a duré toute la journée du 7, les Allemands attaquent le saillant de la cote 200, à l’ouest de Perthes, et s’en emparent.
Toutes les tentatives faites jusqu’au jour, pour le reprendre, échouent ; mais le 8, vers 13 heures, après une nouvelle préparation d’artillerie, la 67ème brigade réussit à reconquérir les tranchées abandonnées dans la nuit, ainsi qu’une large portion du saillant.
A droite, la 68ème brigade, profitant de ce mouvement en avant, prend possession des tranchées descendant vers Perthes et s’empare du village dans la soirée
Le 09 janvier 1915 à 6h45, débute les tirs de l’artillerie. Les premiers coups tombent sur l’extrémité Est des Tranchées Brunes où les fractions du 2ème Bataillon du 33ème coincées par les éléments du 7ème Régiment arrivaient à peine à pied d’œuvre.
Les éléments en place de la moitié de la 5ème compagnie et la 6ème compagnie du 33ème R.I éprouvent des pertes et de ce fait se portent en avant.
Ils gagnent un élément de tranchée avancée, mais à ce moment, l’ennemi reprend l’offensive.
Les Tranchées Brunes, partie Est, le boyau Bois Mouton au centre des Tranchées Brunes est rempli d’éléments du 33ème, du 9ème, du 7ème sous un feu d’artillerie et de mitrailleuses très violent et dans une « confusion inexprimable ».
Vers 14 heures, l’encombrement est à son comble et rien n’est plus urgent que de rétablir l’ordre.
Le régiment laissant ses éléments de 1ère ligne, 120 hommes des 5-6-7-9 et 10ème Cies et 8 autres officiers, recueille les autres éléments des 2éme et 3ème compagnies du 33ème pour les réorganiser vers les abris.
Les unités passent la nuit à se réorganiser.
Sources : Etat civil de Merlimont
Ministère des armées
Archives départementales du Pas de Calais