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 MERLIMONT, MEMOIRE & PATRIMOINE

Histoire de poilus: Louis MISMAQUE (1894 - 1916)

 

Louis MISMAQUE voit le jour le jeudi 17 mai 1894 à 6h à Paris 10ème

Hôpital Lariboisière.

Il est le fils naturel, de Amandine MISMAQUE, cuisinière, âgée de 32 ans.

 

Louis sera valet de chambre.

Parcours militaire:

Classe de mobilisation: 1912

Matricule de recrutement: 360

                                 

Engagé volontaire pour trois ans le 16 avril 1913 à la mairie d'Abbeville

au titre du  6ème  régiment de hussards à Commercy (Meuse).

Arrivé au corps le 17 avril 1913 sous le matricule 2077.

Rengagé pour deux ans à terme résiliable à compter du 16 avril 1916 au titre

du 5ème régiment d'infanterie colonial sous le matricule 7749.

Prisonnier le 23 août 1914 à Montigny (Meurthe et Moselle).

Interné à Ligenfeld puis à Puchheim (Allemagne)

 

Décédé le vendredi 17 mars 1916 à 10h30 à Passau (Allemagne) de maladie contractée en captivité.

 

Il est inhumé à Sarrebourg, nécropole des prisonniers de guerre Français. Tombe 8061.

 

Louis Mismaque a été fait prisonnier lors d'une offensive. Il a échappé à l'exécution et a été envoyé dans le camp de prisonnier de Passau qui se trouve sur le Danube, à la frontière Austro-Hongroise.

 

 

Ce jour là…...............au 5ème R.I.C

 

Le 23 août, la brigade coloniale reçoit l’ordre de se rendre à Bréménil à Baccarat par Merviller, dans l’ordre de marche suivant : 6ème régiment colonial, un groupe du 6ème régiment d’artillerie et 5ème régiment colonial. A 7 heures, au moment où le 6ème régiment et le groupe d’artillerie, après avoir dépassé Montigny, se dirige sur Baccarat la cavalerie signale une colonne d'infanterie Allemande venant de Domève et se dirigeant sur Montigny. Le régiment reçoit l'ordre d'arrêter cette troupe ennemie pendant l'écoulement de notre colonne.

Le 2ème bataillon est placé à gauche de Montigny, face au nord, les 1er et 3ème bataillons en réserve au sud du village.

Les troupes étant à peu de distance, l'action de l'infanterie devient aussitôt très vive.

Nos batteries ouvrent le feu, mais presque aussitôt elles sont contre-battues par l'artillerie ennemie, établie en position de surveillance. Des mitrailleuses nous causent des pertes sensibles, pendant que la gauche Allemande cherche, par infiltration et en gagnant les bois, à envelopper notre droite. Il devient évident que nous sommes attaqués par une forte colonne. Le général commandant la brigade prescrit de ne pas s'engager  fond et de rompre le combat. Le 3ème bataillon est déployé pour protéger le repli des 1er et 2ème bataillons qui, en moins d'une heure, on perdu plusieurs officiers et de nombreux sous-officiers et soldats.

Le 6ème régiment est arrêté à son tour vers midi pour recueillir le 5ème régiment exposé au tir d'obus explosifs ennemis. Pendant quatre heures, le mouvement de repli sur Merviller s'exécute en ordre, par échelons, sous un feu violent d'infanterie et sous une grêle d'obus. L'infanterie ennemie progressant par notre gauche, un bataillon du 6ème colonial d'établit solidement sur la croupe de Criviller, au nord de Baccarat, pour arrêter ce mouvement, ce qui permet au régiment d'atteindre, à 20 heures, la ville de Baccarat, où il devait stationner, d'après les ordres reçus le matin.

Nos pertes sont sensibles: 2 officiers blessés, 262 hommes hors de combat dont 3 tués.

 

Sources : Etat civil de Paris Xème

                 Ministère des armées

                 Archives départementales du Pas de Calais

                

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