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 MERLIMONT, MEMOIRE & PATRIMOINE

Histoire de poilus: Lucien NOREL (1887 - 1916)

 

Lucien, Anatole NOREL voit le jour le samedi 7 mai 1887 à 9h30 à Boulogne-sur-Mer - rue Montebello.

Il est le fils légitime de Pierre, François, Anatole NOREL, Douaniers, âgé de 22 ans et de Marie, Joséphine LEROUX, âgée de 21 ans.

Sont présents lors de la déclaration de naissance:

Adolphe BRUFFARD (Officier d'état civil)

Pierre, François, Anatole NOREL (Déclarant)

Pierre LECLERCQ (Présent), 34 ans, employé.

William BRERETON (Présent), 43 ans, employé.

 

Lucien sera cultivateur.

Parcours militaire:

Classe de mobilisation: 1904

Matricule de recrutement: 72

 

Engagé volontaire pour 3 ans le 31 octobre 1905 à la mairie de Lille au titre du 16ème bataillon de chasseurs à pied.

Arrivé au corps le 2 novembre 1905 sous le matricule 3518 et soldat de 2ème classe.

Nommé caporal le 18 septembre 1906.

Nommé sergent le 28 septembre 1907.

Certificat de bonne conduite accordé.

Passé dans la réserve de l'armée active le 31 octobre 1908.

Classé affectation spéciale des douanes de Dunkerque du 18 janvier 1910 au 20 novembre 1915.

Affecté au 16ème bataillon de chasseurs à pied.

Arrivé au corps le 29 novembre 1915 sous le matricule 018320.

 

Tué à l'ennemi le dimanche 9 avril 1916 à Cumières-le-Mort-Homme (Meuse).

 

Décorations: Médaille militaire à titre posthume (J.O du 7 mai 1920)

                       Croix de guerre avec étoile de bronze à titre posthume.

 

Cette semaine là, ce jour là………………..au 16ème B.C.P

Le 21 février, l'attaque allemande se déclenche d'une façon foudroyante sur Verdun. Le Kaiser a lancé toutes ses hordes, ses gros canons font rage, il faut qu'il passe. Le bataillon, au repos aux environs de Châlons, ne tarde guère à prendre sa large part de la grande bataille qui commence.

Dans la nuit du 10 au 11 mars, le 16ème monte en ligne, sur la rive droite de la Meuse, au Ravin de la Mort et à la Ferme Thiaumont. Les Allemands ne prononcent aucune attaque, mais le bataillon subit des pertes sensibles par le bombardement incessant. Relevé le 30 mars, il passe quelques jours de repos aux environs de Bar-le-Duc, où le Commandant MÉALIN en quitte le commandement.

Sous les ordres du Capitaine GARD, il remonte en ligne le 7 avril, cette fois sur la rive gauche de la Meuse, au Bois des Caurettes, entre Cumières et le Mort-Homme. Le 9, au matin, le bombardement redouble, nivelant souvent les tranchées, et, vers midi, une grosse attaque se déclenche depuis la côte 304 jusqu'à Cumières. Le 16ème reste ferme au poste, brise l'assaut ennemi et ne peut être délogé du bois des Caurettes malgré les efforts répétés des Allemands.

Ceux-ci essaient le lendemain une nouvelle attaque avec liquides enflammés, le bataillon l'enraye encore.

Pendant ces deux attaques formidables, le 16ème n'avait pas reculé d'un mètre, mais, hélas, il avait payé son brillant succès par la perte de la moitié de son effectif.

Le soir du 10 avril, le Commandant D'AQUIN venait prendre le commandement du bataillon.

 

Sources : Etat civil de Boulogne sur Mer

                 Archives départementales du Pas de Calais

                 Ministère des armées

                 Bibliothèque Nationale de France

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