16 Mars 2018
Paul CAPDEVILLE voit le jour le vendredi 20 mai 1881 à Paris.
Il est le fils de parents non connus.
Parcours militaire:
Classe de mobilisation: 1901
Matricule de recrutement: 611
Incorporé au 16ème bataillon de chasseurs à pied à compter du 15 novembre 1902.
Arrivé au corps le même jour sous le matricule 1950 et chasseur de 2ème classe.
Nommé caporal le 20 septembre 1903.
Nommé sergent le 20 septembre 1904.
Rengagé avec prime pour deux ans le 6 février 1905.
Rengagé avec prime pour trois ans le 24 octobre 1907.
Nommé sergent fourrier le 25 septembre 1910.
Rengagé avec prime pour deux ans le 28 octobre 1910.
Nommé sergent major le 25 juin 1912.
Rengagé pour cinq ans le 23 octobre 1912.
Entre en campagne le 2 août 1914.
Nommé adjudant le 20 août 1914.
Promu sous-lieutenant à titre temporaire par décision ministérielle du 9 novembre 1914 pour prendre rang le 11 septembre 1914. (J.O du 13 novembre 1914)
Tué à l’ennemi le 25 septembre 1914 à 11h00 à Puisieux (Pas de Calais)
Ce jour là, cette semaine là…………au 16ème B.C.P
Le 29 août 1914, le bataillon embarque à Verdun, débarque à Reims et prend les avant-postes un peu en avant du fort de Brimont.
Les 3, 4 et 5 septembre, suivant le mouvement de nos armées, noyées sous le flot envahisseur, il parcourt, par une chaleur étouffante et sur les routes encombrées d'habitants fuyant devant l'approche de l'ennemi, les dures étapes de la retraite.
Puis il s'arrête à Chapton, à l'ouest des marais de Saint-Gond, où lui est transmis l'ordre célèbre du général JOFFRE : le moment n'est plus de regarder en arrière.
Le 6 au Bois de la Branle, les 7 et 8 à Chapton, pendant trois jours le 16ème ne cesse de lutter sans trêve ni merci, afin de ne pas perdre un pouce de terrain, malgré les attaques répétées des Allemands.
Le 7, à 16 heures, le bataillon tente un nouvel effort pour prendre la crête au nord de Chapton.
Pris de flanc par des mitrailleuses, il stoppe et se terre. Le 8, il occupe, plus au nord, le bois des
Grandes-Garennes et parvient à prendre pied aux Culots.
Le 9 septembre, le bataillon est mis à la disposition de la division pour l'attaque du château de Mondement, attaque qui échoue.
Le 10, l'armée allemande est en retraite sur tout le front, c'est la victoire ; le 16ème bataillon court à sa poursuite pendant 40 kilomètres, par Châlons, Mourmelon, Saint-Hilaire-le-Grand.
Le 21 septembre, la 42ème division est transportée aux environs de Reims; le bataillon cantonne jusqu'au 24 à Puisieux, d'où il reçoit l'ordre d'attaquer le Fort de la Pompelle et la Ferme d'Alger.
Le 25, il monte à l'assaut du Fort et, après une lutte acharnée qui dure toute la journée, ses éléments avancés prennent pied dans le fort et la bataille continue jusqu'au 30, date à laquelle le bataillon prend possession de la ferme d'Alger. Le calme se rétablit peu à peu et le bataillon demeure sur ses positions conquises jusqu'au 18 octobre. Il quitte alors la région pour embarquer à Épernay.
Sources : Ministère des armées
Archives départementales du Pas de Calais
Bibliothèque National de France